Review of Le Wen zi à la lumière de l'histoire et de l'archéologie (The Wenzi in the Light of History and Archaeology), by Charles Le Blanc.

Le droit d’offenser est partie intégrante de la liberté d’expression. Sa justification repose sur la distinction entre les dogmes, qui peuvent faire l’objet de critiques ou de moqueries, et les individus qui peuvent y adhérer. Sans elle, les désaccords moraux et religieux ne pourraient plus s’exprimer dans l’espace public.

Ce travail examine les revendications contemporaines de droits pour les robots. Il présente les principales formes argumentatives qui ont été développées en faveur d’une considération éthique ou de droits positifs pour ces machines. Il met en relation ces argumentations avec un travail de recherche-action afin de produire un retour critique sur l’idée de droit des robots. Il montre enfin le rapport complexe entre les récits de la modernité et la revendication de droits pour les robots. This article presents contemporary vindications (...) of robot rights. The first part exposes main argumentations in favor of moral consideration or legal personhood for robots. The second part builds on cooperative action research with several French roboticists and experts in order to evaluate these arguments. These dialogues eventually show the complex relationships between the narratives of modernity and the vindication of robot rights. (shrink)

La communication interdisciplinaire rencontre divers problématiques : l’hétérogénéités des informations (sémantique, standardisation des formats), les confusions linguistiques (intentions dans les énoncés, polysémie des mots) ou encore épistémologiques (expertises divergentes, terminologies inadéquates). Nous proposons pour favoriser l’intercommunication entre différents domaines de spécialité, l’emploi des ontologies informatiques : des artefacts informatiques permettant une représentation des concepts au sein d’un domaine de spécialité. Autour de la notion « d’interopérabilité sémantique », la capacité pour une machine et des acteurs de communiquer ensemble, nous viserons (...) à montrer en quoi les ontologies peuvent permettre à des acteurs de différentes disciplines de clarifier les notions propres à leurs domaines en fonction d’une analyse de leurs usages des mots. Nous tâchons ici de mettre en avant la capacité des ontologies de traiter le langage selon différents niveaux du sens d’un mot (du plus concret et appliqué, au plus abstrait et conceptuel), afin de mettre en perspective ce en quoi cette analyse basée sur les textes d’un corpus, permet de rendre compte de, si ce n’est un état du réalisme d’une discipline, du moins, servir d’outils pour aider les acteurs à normaliser leurs pratiques. En ce sens, les ontologies informatiques peuvent être considérées et utilisées comme autant de bases terminologiques servant comme outils de références pour faciliter la communication interdisciplinaire. (shrink)

Les nouveaux médias représentent-ils une menace ou un progrès pour la presse en régime démocratique ? À partir d’une analyse du rôle politique de la presse, qui contribue au droit de chacun à gouverner, Charles Girard s’interroge sur le renouvellement du métier de journaliste et sur les modes de délibération démocratique.

Ce livre étudie, à travers une série d'épisodes allant de la philosophie des Lumières à notre époque, le problème du matérialisme dans l'histoire de la philosophie et l’histoire des sciences. Comment comprendre les spécificités de l’histoire du matérialisme, des Lumières à nos jours, au sein de la grande histoire de la philosophie et de l’histoire des sciences ? Quelle est l’actualité de l’opposition classique entre le corps et l’esprit ? Qu’est-ce que le rire ou le rêve peuvent nous apprendre du (...) matérialisme ? En traversant l’histoire de ce concept jusqu’à l’émergence d’un « nouveau matérialisme » contemporain, l’ouvrage vise à revitaliser le matérialisme et sa lecture. -/- . (shrink)

ABSTRACT: GEORGES CANGUILHEM’S BIOPHILOSOPHY The eminent French biologist and historian of biology, François Jacob, once notoriously declared «On n’interroge plus la vie dans les laboratoires»: laboratory research no longer inquires into the notion of “Life”. Certain influential French philosophers of science of the mid‐century such as Georges Canguilhem would disagree, or at least seek to resist some of Jacob’s diagnosis. Not by imposing a different kind of research program in laboratories, but by an unusual combination of historical and philosophical inquiry (...) into the foundations of the life sciences. Canguilhem speaks of «defending vitalist biology» and declares that Life cannot be grasped by logic. Is this history and philosophy of biology? Is it vitalism? It definitely is a different project from current philosophy of biology. One short‐lived term for it was “biophilosophy”. In this paper I explore the content of this term as it relates to the above questions. (shrink)

Cet article se propose de tracer les liens théoriques qu’entretiennent l’intelligence artificielle et certaines traditions philosophiques à propos de l’ontologie, du langage, et de l’esprit. On tâchera de mettre en perspective ce en quoi l’intelligence artificielle contemporaine hérite, poursuit, et renouvelle de façon pratique des problématiques anciennes concernant les caractéristiques de l’intelligence humaine et la représentation des connaissances. En introduisant les ontologies informatiques, on cherchera à présenter l’importance des sciences humaines aujourd’hui pour la recherche en intelligence artificielle, tout en soulignant (...) le dialogue permanent que celle-ci a pu entretenir avec la philosophie à travers l’histoire. On conclura en défendant l’intérêt de ces outils pour l’interdisciplinarité des sciences. (shrink)

L’objection la plus ancienne et la plus redoutable à la démocratie fait valoir que le gouvernement par le peuple dessert le gouvernement pour le peuple. Les citoyens manquant pour la plupart de sagesse ou de compétence, le bien commun serait mieux assuré en confiant le pouvoir à un individu éclairé ou à une élite experte. Une réponse commune à cette objection concède la prémisse mais affirme la priorité au gouvernement par le peuple sur le gouvernement pour le peuple : le (...) droit égal à la participation devrait l’emporter sur la promotion de la compétence, même si celle-ci est requise par le bon gouvernement. La démocratie se trouve alors réduite à un ensemble de procédures équitables, traitant les citoyens en égaux ; elle ne se définit plus par la poursuite du bien commun. Il est toutefois une autre réponse à l’objection, qui évite cette dérive vers un procéduralisme étroit. Elle consiste à nier la prémisse et à affirmer la sagesse politique du peuple. Il n’est pas vrai que le gouvernement pour le peuple serait mieux assuré en confiant le pouvoir à un petit nombre de sages ou d’experts, fussent-ils les meilleurs parmi les citoyens. Cette thèse remarquable peut paraître improbable. Sa défense peut pourtant s’appuyer sur l’un des arguments les plus intrigants élaborés par la philosophie politique aristotélicienne, qui inspire et éclaire les controverses philosophiques contemporaines sur la valeur du régime démocratique : l’argument de la sagesse de la multitude. (shrink)

L’idéal démocratique est accusé d’être irréaliste. Le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple serait une chimère dans les sociétés contemporaines. Il faudrait lui préférer les visées plus modestes associées à l’élection : un droit de vote égal et la satisfaction du plus grand nombre. La démocratie ne se laisse pourtant pas réduire à la compétition électorale. Les acteurs et les institutions politiques qui s’en réclament invoquent non seulement un marché, où rivalisent des intérêts privés, mais un (...) forum, où s’affrontent des visions adverses de la justice. Ils attendent de la délibération collective qu’elle serve l’autonomie politique et le bien commun, mais savent aussi qu’elle peut les menacer, lorsque la liberté, l’égalité ou la publicité lui font défaut. Cette enquête philosophique interroge la pertinence de l’idéal démocratique pour des sociétés complexes, dotées d’institutions représentatives et soumises à la communication de masse. Elle montre à quelles conditions cet idéal peut aujourd’hui orienter la critique et l’action. Les citoyens peuvent encore aspirer à se gouverner eux-mêmes, donc à délibérer en égaux. -/- The democratic ideal is accused of being unrealistic. Government of the people by the people and for the people would be a chimera in contemporary societies. The more modest aims associated with election should be preferred: equal suffrage and the satisfaction of the greatest number. But democracy cannot be reduced to electoral competition. The political actors and institutions that claim it invoke not only a market, where private interests compete, but also a forum, where opposing visions of justice confront each other. They expect collective deliberation to serve political autonomy and the common good, but they also know that it can threaten them when it lacks freedom, equality or publicity. This philosophical inquiry questions the relevance of the democratic ideal for complex societies with representative institutions and subject to mass communication. It shows under what conditions a deliberative understanding of this ideal can today orient criticism and action. Citizens can still aspire to govern themselves, hence to deliberate as equals. (shrink)

Locke and Leibniz deny that there are any such beings as ‘monsters’ (anomalies, natural curiosities, wonders, and marvels), for two very different reasons. For Locke, monsters are not ‘natural kinds’: the word ‘monster’ does not individuate any specific class of beings ‘out there’ in the natural world. Monsters depend on our subjective viewpoint. For Leibniz, there are no monsters because we are all parts of the Great Chain of Being. Everything that happens, happens for a reason, including a monstrous birth. (...) But what about materialism? Well, beginning with the anatomical interest into ‘monstrous births’ in the French Académie des Sciences in the first three decades of the eighteenth century, there is a shift away from ‘imaginationist’ claims such as those of Malebranche, that if a woman gives birth to a monstrous child it is a consequence of something she imagined. Anatomists such as Lemery and Winslow try to formulate a strictly mechanical explanation for such events, rejecting moral and metaphysical explanations. Picking up on this work, materialist thinkers like Diderot are compelled to reject the very idea of monsters. We are all material beings produced according to the same mechanisms or laws, some of us are more ‘successful’ products than others, i.e. some live longer than others. In his late Eléments de physiologie he says “L’homme est un effet commun, le monstre un effet rare.” Ultimately he arrives at a materialist version of Leibniz’s position: there are no monsters, we are all monsters in each other’s eyes, at one time or another. This conclusion is a pregnant one in light of twentieth century interest in the problem of ‘the normal and the pathological’ (Canguilhem), and the broader question of how materialism relates to the biological world. (shrink)

The eminent French biologist and historian of biology, François Jacob, once notoriously declared “On n’interroge plus la vie dans les laboratoires”: laboratory research no longer inquires into the notion of ‘Life’. Nowadays, as David Hull puts it, “both scientists and philosophers take ontological reduction for granted… Organisms are ‘nothing but’ atoms, and that is that.” In the mid-twentieth century, from the immediate post-war period to the late 1960s, French philosophers of science such as Georges Canguilhem, Raymond Ruyer and Gilbert Simondon (...) returned to Jacob’s statement with an odd kind of pathos: they were determined to reverse course. Not by imposing a different kind of research program in laboratories, but by an unusual combination of historical and philosophical inquiry into the foundations of the life sciences (particularly medicine, physiology and the cluster of activities that were termed ‘biology’ in the early 1800s). Even in as straightforwardly scholarly a work as La formation du concept de réflexe aux XVIIe et XVIIIe siècles (1955), Canguilhem speaks oddly of “defending vitalist biology,” and declares that Life cannot be grasped by logic (or at least, “la vie déconcerte la logique”). Was all this historical and philosophical work merely a reassertion of ‘mysterian’, magical vitalism? In order to answer this question we need to achieve some perspective on Canguilhem’s ‘vitalism’, notably with respect to its philosophical influences such as Kurt Goldstein. (shrink)

Nous proposons une étude de la constitution du sens dans l'interaction humain-machine à partir des définitions que donnent Turing et Wittgenstein à propos de la pensée, la compréhension, et de la décision. Nous voulons montrer par l'analyse comparative des proximités et différences conceptuelles entre les deux auteurs que le sens commun entre humains et machines se co-constitue dans et à partir de l'action, et que c'est précisément dans cette co-constitution que réside la valeur sociale de leur interaction. Il s'agira pour (...) cela de problématiser l'interaction humain-machine autour de la question de ce que signifie « suivre une règle » pour définir et distinguer les modes interprétatifs et les comportements décisionnels de chacun. Nous en viendrons alors au constat que la mutualisation des signes qui s'opère à travers le dialogue humain-machine est au fondement de la constitution d'une société informatisée. (shrink)

BioéthiqueOnline was launched in March 2012 as a non-peer reviewed journal with the aim of providing a platform to facilitate and encourage the development of a bilingual bioethics community in Canada and internationally. In light of discussions amongst the Editorial Committee over the past few months regarding the growth of the journal, we have decided to move to a peer-reviewed process for articles submitted to the journal.

Résumé Charles Wolfe vient de publier Lire le matérialisme (ENS Éditions, 2020), où il esquisse une histoire des différentes formes de matérialisme, y compris le matérialisme vitaliste et les versions du XXe et du XXIe siècle. Pierre-François Moreau, auteur de la préface de l’ouvrage, entame ici une discussion sur les problèmes et les ressources d’une telle histoire.

Monsters as a category seem omnipresent in early modern natural philosophy, in what one might call a “long” early modern period stretching from the Renaissance to the late eighteenth century, when the science of teratology emerges. We no longer use this term to refer to developmental anomalies (whether a two-headed calf, an individual suffering from microcephaly or Proteus syndrome) or to “freak occurrences” like Mary Toft’s supposedly giving birth to a litter of rabbits, in Surrey in the early eighteenth-century (Todd (...) 1995). But the term itself has a rich semantic history, coming from the Latin verb monstrare (itself deriving from monere, to remind, warn, advise), “to show,” from which we also get words like “monitor,” “admonish,” “monument” and “premonition”; hence there are proverbs like, in French, le monstre est ce qui montre, difficult to render in English: “the monsters is that which shows.” Scholars have discussed how this “monstrative” dimension of the monster is in fact twofold: on the one hand, and most awkwardly, the monster is an individual who is “pointed at,” who is shown; on the other hand, the monster is a sign, a portent, an omen, and in that sense “shows us” something (on the complex semantic history of the term across Indo-European languages see Ochsner 2005). The latter dimension persists in naturalized form in the early modern period when authors like Bacon, Fontenelle or William Hunter insist that monsters (or anomalies) can show us something of the workings of Nature. (shrink)

In this essay, we tackle the misconception that panic is simply a state of being « overwhelmed by your fear. » Panic, in our view, is not an extreme fear that necessarily pushes the person into dysfunctional, counterproductive and irrational behaviors. On the contrary, as we will try to show here, it is an emotion in its own right that has its own cognitive and motivational functions. We will analyze panic here as a reaction to a danger perceived as major, (...) imminent and without clear solution, in the sense that the subject does not have a determined action plan to react to the danger. Panic thus implies special access to certain information or certain facts – a perception or apprehension of danger and its precise properties – and it is in this that it has a cognitive function. On the motivational level, we will defend the idea that panic involves tendencies to action appropriate to the situation as it is perceived. Contrary to popular opinion and that of philosophers,we will therefore propose away of conceiving panic as being able to be functional and thus, rational, insofar as this emotion helps us to reach our goals given the means of which we dispose. Contrary to what we might think, in some situations it is worth panicking. (shrink)

While not ignored, the question of the role of mothers in the schema of political rule in Hobbes is not often taken up. Distinct from his contemporaries, Hobbes acknowledges only minimal differences between men and women, and argues that, because maternal protection and nourishment are necessary for its survival, the mother dominates the infant in the state of nature. How to explain that the mother loses this power of domination in the social or political order? Hobbes does not explicitly say. (...) However, some possibilities can be extracted from his texts. -/- Here, I will attempt to explain the loss of maternal power by examining Hobbes's discourse on the different modes of dominion and political rule in "De Cive" and "Leviathan." I will concentrate on their differences, drawing from Yves Charles Zarka's reading of them. Then I will approach the question of the mother and her position in the hierarchy of servitude in each of these texts, appealing to Carole Pateman's analyses as well as Zarka's. Finally, I will present what role the mother's dominion over her children plays in Hobbes's schema. (shrink)

Nous distinguons ordinairement le corps de l’esprit : nous parvenons aisément à concevoir (même si nous n’y croyons pas forcément) que notre esprit survive à notre corps, ou qu’il aille se loger dans un autre corps. Il y a là, pensons-nous, une véritable différence de nature. Mais bien que cette distinction nous soit très intuitive, dès lors que nous cherchons à spécifier le critère sur lequel elle repose, elle se dérobe. Tout se passe comme si nous n’avions aucun mal à (...) classer les choses d’un côté ou de l’autre de la frontière qui sépare le corps de l’esprit, mais que nous ne parvenions pas à la définir précisément. A quel critère obéissons- nous en effet lorsque nous opérons une bipartition entre phénomènes mentaux et phénomènes physiques dans un ensemble tel que : une croyance, le téléphone du salon, un aimant, l’envie d’un florentin, le Mont Blanc, la vue du Mont Blanc, un claquement de porte, un regret, le bruit d’un moulin, la connaissance du théorème de Thalès, la jalousie, la couleur de la neige, le souvenir d’un citronnier à Menton ? Nous serions probablement tous d’accord pour ranger du côté des phénomènes physiques le téléphone du salon, le claquement de porte, la couleur de la neige, l’aimant, le Mont Blanc et le bruit du moulin ; et du côté des phénomènes mentaux la croyance, l’envie d’un florentin, le regret, la vue du Mont Blanc, la connaissance du théorème de Thalès, la jalousie et le souvenir d’un citronnier de Menton. Mais nous divergerions probablement si nous avions à formuler le critère d’après lequel nous avons opéré cette bipartition. La première chose à faire est donc de tenter d’examiner les critères qui peuvent nous permettre d’établir la distinction entre le corps et l’esprit afin de retenir le plus pertinent. Dans la mesure du possible, celui-ci devra être à la fois informatif (ne pas nous renvoyer simplement à la distinction intuitive que nous pratiquons quotidiennement) et neutre (par exemple être acceptable aussi bien par un dualiste que par un matérialiste). Une fois cette distinction établie, nous serons en mesure de poser trois problèmes. (shrink)

L’anno appena trascorso è stato dimenticabile (per ovvie ragioni) e i filosofi politici hanno una ragione in più per dimenticarlo data la prematura scomparsa di Gerald Gaus. Tuttavia, essi potrebbero forse trovare una qualche consolazione nel fatto che il 2020 ha visto la pubblicazione di due notevoli opere dedicate alla loro disciplina: 'Utopohobia', di David Estlund e 'What is Political Philosophy?', di Charles Larmore. In questo saggio, dopo aver offerto una sintesi criminalmente breve del nucleo argomentativo dei due volumi, (...) li metterò in dialogo, usando le risorse dell'uno per interrogare e problematizzare alcune tesi dell'altro (e viceversa). (shrink)

Stravinsky considered himself a maker, a Homo faber, an artisan of the past. He confessed that he liked to compose music more than music itself, and argued that expression was not an immanent character of music. With this paper, I intend to discuss Stravinsky’s musical aesthetics (the Charles Eliot Norton Lectures given right after the outbreak of WWII –Poétique musicale), depicting and criticising his notion of expression and his view of the musician as mere “executant”. I will also point (...) out some biographical details (the controversial premiere of Le Sacre du printemps and Stravinsky’s antisemitism) while criticising Adorno’s harsh critique of Stravinsky’s music. -/- . (shrink)

Histoire et utilisation du robot Bien que la robotique soit un marché économique relativement jeune et en pleine croissance, la genèse des robots remonte à l’Antiquité. Le premier robot à être déployé sur des lignes d’assemblage est Unimate, utilisé dès 1961 par General Motors. La robotique, en se di usant dans tous les pans de notre économie, va impacter les business modèles de nombreuses industries comme l’automobile et l’aéronautique mais aussi la construction ou l’agriculture. Aujourd’hui les robots industriels et de (...) service servent à de multiples tâches allant de la logistique à l’usinage en passant par la fonderie. La robotique constitue aussi et surtout un enjeu sociétal contribuant à relever les dé s de la mobilité, de la santé, de l’autonomie, du vieillissement et de l’éducation. Absence de dé nition et de régime juridique spéci que au robot En France, la notion de robot ne fait pas l’objet d’une dé nition juridique qui lui est propre. Les dé nitions relatives à l’environnement robotique peuvent tout de même se retrouver dans la norme ISO 8373:2012. Bien que les robots intéressent les juristes à plusieurs titres, le législateur n’a, à ce jour, pas adopté de régime juridique spéci quement applicable aux robots. Il convient donc de rechercher dans le droit positif le corpus de textes applicables aux robots. Ce corpus pourra alors recevoir l’appellation de « droit de la robotique ». Garanties Le vendeur d’un robot industriel et de service doit se conformer aux garanties légales que sont la garantie des vices cachés et la garantie d’éviction. Il doit également respecter les éventuelles garanties qui ont pu être convenues contractuellement Clauses contractuelles Le fournisseur d’un robot industriel et de service doit être particulièrement attentif aux clauses contractuelles rela- tives à la garantie, à la propriété intellectuelle, à la con dentialité, à la responsabilité et à la conformité aux directives techniques. Les spéci cités liées au robot, telles que les éléments relatifs à l’intelligence arti cielle, pourront être intégrées dans des annexes spéci ques. Intelligence arti cielle L’algorithme d’intelligence arti cielle dont est équipé un robot industriel et de service peut, dans certaines condi- tions, béné cier d’une protection grâce au droit d’auteur, à la protection du savoir-faire et au brevet. Aucun régime spécial n’existe à ce jour protégeant les œuvres conçues par le robot intelligent. Mobilité Les véhicules et drones autonomes utilisés au sein même de l’usine sont considérés comme des machines. Etant don- né les risques existants, il convient de xer de règles internes d’utilisation. Les véhicules autonomes ne peuvent à ce jour quitter l’espace privé. En revanche, les drones peuvent circuler dans l’espace aérien en respectant strictement le cadre réglementaire. Douanes Le taux de perception des droits de douanes d’un robot industriel et de service est conditionné par la connaissance de l’origine, préférentielle ou non préférentielle, du robot qui est déterminée par la position tarifaire de ce dernier. Le robot industriel et de service entre dans le chapitre 84, qui concerne notamment les machines, de la nomenclature du système harmonisé établi par l’Organisation mondiale de douanes. Sécurité En application de la « directive machines », le robot peut recevoir la quali cation de machine ou de quasi-machine. En vertu de cette directive, mais également au titre du Code du travail, de nombreuses obligations en matière de santé et de sécurité doivent être respectées pour la commercialisation et l’utilisation des robots. Conformité Le Code du travail, en transposant la « directive machines », a prévu de nombreuses obligations et procédures, appli- cables aux robots industriels et de service, permettant ainsi de s’assurer que ces derniers respectent les exigences de conformité nécessaires en matière de santé et de sécurité. Maintenance Dans le cadre de la maintenance, le fournisseur d’un robot industriel et de service est soumis à plusieurs obligations législatives aux titres de la disponibilité des pièces détachées et de la location. Les dispositions contractuelles de- vront prendre en considération les spéci cités propres au robot et ne pas ignorer la maintenance prédictive. Quali cation juridique Dans le cadre de la conception, de la fabrication et de l’utilisation du robot, il convient de porter une attention par- ticulière à quatre textes spéciaux qui peuvent être applicables aux robots industriels et de service : le règlement 428/2009 sur les biens à double usage, la directive 2014/35/UE applicable au matériel électrique basse tension, la directive 2014/53/UE applicable aux équipements radioélectriques et la directive 2014/30/UE sur la compatibilité électromagnétique. Responsabilité Bien que les régimes de responsabilité, civile et pénale, ne sont pas adaptés aux robots autonomes, la responsabilité civile de droit commun, la responsabilité du fait des choses, la responsabilité du fait des produits défectueux et la responsabilité des commettants du fait de leurs préposés peuvent s’appliquer en cas de fait dommageable causé par le robot tout comme la responsabilité pénale en cas d’infraction commise dans le cadre de l’utilisation du robot. Assurance La police d’assurance relative aux robots doit permettre de protéger le robot contre les risques auxquels ils sont confrontés mais également d’assurer la responsabilité pour les dommages qu’ils pourraient causer, on peut alors parler de « dommages robotiques ». Données et bases de données Les bases de données contenues dans un robot industriel et de service doivent respecter les droits dont dispose l’auteur sur la structure de la base de données et/ou les droits du producteur des bases de données dans lesquelles gurent les données utilisées. La réglementation Informatique et libertés est également applicable au robot lorsque celui-ci collecte et/ou traite des données personnelles. Droit de la robotique dans le monde Aucun Etat ne s’est à ce jour doté d’un régime juridique détaillé et spéci que à la robotique. Des dispositions juri- diques relatives aux robots peuvent tout de même se retrouver de façon éparse dans certains droits étrangers concer- nant notamment les drones et les véhicules terrestres autonomes. (shrink)

Pour traiter de la question singulière de la relation entre James et Renouvier à la lumière de cette préoccupation plus générale, nous choisirons ici une période un peu plus limitée que la carrière de James dans son ensemble : depuis ses premiers écrits jusqu’à la série d’articles de 1884-1885, qui allaient être si importants à la fois pour la psychologie et pour l’oeuvre philosophique, c’est-à-dire précisément jusqu’au point où les itinéraires philosophiques de James et de Renouvier commencent à diverger. Il (...) s’agit de voir en quoi la Critique philosophique est un cadre hospitalier pour le jeune James, mais aussi en quoi, dès la fin de cette période, des différends importants se font jour, sur la conscience notamment, ce qui donne lieu à une situation paradoxale où l’organe même qui a contribué à faire connaître James se retrouve à rebours de plusieurs de ses thèses importantes, avant la publication des Principles of Psychology (1890) et encore plus avant le Pragmatisme (1907). (shrink)

Des lecteurs dune récente livraison de Monist, The Relevance of Charles Peirce, pourraient chercher l'actualité de Peirce chez des philosophes contemporains influencés par lui. J'essaie de montrer que Peirce est actuel parce que son apport principal, le pragmatisme, se rattache profondément à des sujets qui nous sont familiers. Formé dans la tradition cartésienne et kantienne de l'epistemologie, l'oeuvre de Peirce intéresse les héritiers de cette tradition.Cependant, son pragmatisme fait apparaître les hésitations de cette tradition qui offre à ses héritiers (...) une incertitude epistemologic ue générale dont l'effet est de les engager vers un fondationalisme égocentrique qui isole plusieurs philosophes de l'actualité. Readers of the recent Monist publication, The Relevance of Charles Peirce (La Salle, Illinois, 1983) may seek to locate Peirce's « relevance » in the number of contemporary philosophers influenced by any aspect of his work.I argue, instead, that Peirce is relevant because his central work, pragmatism, relates deeply to matters immediately at hand. Since he is trained in Cartesian-Kantian tradition of epistemology, Peirce's work interests disciples of that tradition. In the end, however, his pragmatism discloses the errent tendency of that tradition : to offer its disciples over-generalized epistemological uncertainty and, therefore, the compensatory need to engage in egocentric foundationalisms. These foundationalisms isolate many contemporary philosophers from « mutters immediately at hand ». (shrink)

ABSTRACT (ITA) Un’idea emerge, si sviluppa, guadagna consenso, muta, talvolta scompare per poi risorgere. Questo è anche stato il destino dell’idea di evoluzione, il cui lungo cammino viene ricostruito in questo saggio, dai Greci fino ai nostri giorni. A partire dal diciassettesimo secolo questa nozione assume sempre più rilevanza nello studio della natura. In ciascun pensatore l’idea di un’evoluzione delle specie viventi è stata accompagnata da una teoria volta a spiegare le cause e il meccanismo del mutamento. Questo saggio racconta (...) non soltanto la genesi e lo sviluppo dell’idea tout court che la natura in qualche modo si trasformi, ma anche la storia delle teorie che, assumendo come reale questa trasformazione, ne postulano una spiegazione. Particolare attenzione viene data ad alcuni aspetti spesso trascurati che hanno reso possibile il concetto di evoluzione del mondo vivente come la conosciamo adesso, di cui se ne mostra la rilevanza, già a partire dal pensiero greco. -/- ABSTRACT (ENG) An idea emerges, develops, gains consensus, evolves, sometimes disappears and then rises again. This was also the fate of the idea of evolution, whose long journey is reconstructed in this essay, from the Greeks to the present day. Since the seventeenth century, this idea has become more and more relevant in the study of nature. In each thinker the idea of an evolution of living species has been accompanied by a theory aimed at explaining the causes and the mechanism of change. This essay tells not only the genesis and development of the idea that nature somehow transforms itself, but also the history of the theories which, assuming this transformation as real, postulate an explanation. Particular emphasis is given to some often overlooked aspects that made possible the concept of evolution of the living world as we know it now, whose full relevance is shown, starting from Greek thought. Keywords: evolution, natural selection, Charles Darwin, history of ideas, history of science. (shrink)

"L'énigme majeure est la cause efficace" insiste Jean Largeault (1985). En effet, la physique contemporaine géométrise les phénomènes de la nature en transformant les causes efficientes en causalité formelle. Cependant elle nous invite aussi à accorder le structurel etle physique, le formel et le dynamique. Il convient donc de s'interroger sur le fondement du pouvoir créateur des mathématiques ou de leur caractère générateur en physique. Selon Charles de Koninck, la fécondité des mathématiques parait comme une intériorisation de la figure (...) philosophique de l'ange dans le cadre du projet d'une métamathématique comme angélologie thomiste. La raison poursuit un moyen de connaitre qui serait universel in repraesentando, par opposition à l'universel in praedicando. Cette tendance est essentielle à ce que l'on appelle le "mode platonicien". L'une des idées centrales de cet article consiste à établir une connexion profonde entre la notion de causalité en physique et cette manière platonicienne de connaitre. Plus précisément, l'idéalisation de la causalité efficace en physique mathématique est-il autre chose que ce mode dialectique de connaître abusivement porté à sa limite ? (shrink)

How do we know ourselves? When it comes to our states of mind, it might seem that self-knowledge enjoys a privilege: I know what I'm thinking because I have immediate access to my mind. Inspired by Sartre, two American philosophers, Richard Moran and Charles Larmore, have argued that this idea fails to account for our singular relationship with our own minds. In addition to knowing ourselves through theoretical reflection, we are also capable of practical reflection. We can answer the (...) question of what we think in a practical way: through a decision or a commitment, rather than a self-interpretation. But what is the relationship between these two types of self-reflection? What should we do when they conflict? This book seeks to answer these questions. In so doing, it shows the importance of another path to self-knowledge hitherto left aside by analytic authors: phenomenological reflection on our experience of the world. -/- Comment se connaît-on soi-même ? Concernant nos états d’esprit, il peut sembler que la connaissance de soi jouisse d’un privilège : je sais ce que je pense parce que j’ai un accès immédiat à mon esprit. S’inspirant de Sartre, deux philosophes américains, Richard Moran et Charles Larmore, ont soutenu que cette idée ne rend pas compte de notre rapport singulier à notre propre esprit. En plus de se connaître par une réflexion théorique, on est aussi capable d’une réflexion pratique. On peut répondre de façon pratique à la question de savoir ce qu’on pense : par une décision ou un engagement, plutôt qu’une interprétation de soi. Mais quel est le rapport entre ces deux types de réflexion sur soi ? Que faire lorsqu’elles entrent en conflit ? Ce livre cherche à répondre à ces questions. Ce faisant, il montre l’importance d’une autre voie vers la connaissance de soi jusqu’à présent laissée de côté par les auteurs analytiques : la réflexion phénoménologique sur notre expérience du monde. (shrink)

Sir Francis Galton a systématisé les idées et pratiques de l'eugenisme, influencées par le livre L'origine des espèces de son cousin, Charles Darwin, par lesquelles les mécanismes de sélection naturels étaient potentiellement déjoués par la civilisation humaine. Il a affirmé que la société humaine, protégeant les plus défavorisés et les plus faibles, était en contradiction avec la sélection naturelle, et que seule une modification de ces politiques sociales permettrait à la société d'être sauvée d'un « retour à la médiocrité (...) », une phrase transformée plus tard en « régression vers la médiocrité ». DOI: 10.13140/RG.2.2.23287.27041. (shrink)

INTRODUÇÃO Para compreender como a Sociologia nasceu e se desenvolveu, é essencial analisar as transformações que ocorreram a partir do século XIV, na Europa ocidental, marcando a passagem da sociedade feudal para a sociedade capitalista, ou a passagem da sociedade medieval para a sociedade moderna. Para isso, é necessário realizar uma pequena viagem histórica, já que, para entender as ideias de um autor e de determinada época, é fundamental contextualizá-las historicamente. Em cada sociedade, em todos os tempos, os seres humanos (...) elaboraram explicações religiosas, míticas, culturais, étnicas etc. para as situações em que vivem. No século XIX, a busca por outro tipo de explicação para os fenômenos da sociedade – a explicação científica – deu origem à Sociologia. Para demonstrar como o pensamento social organizou-se historicamente e como a Sociologia estruturou o saber sobre a sociedade humana, este trabalho terá como objetivo estudar alguns autores que se sobressaíram no processo de desenvolvimento dessa ciência. PREMISSA A Sociologia surgiu como um corpo de ideias a respeito do processo de constituição, consolidação e desenvolvimento da sociedade moderna. É fruto da Revolução Industrial e, nesse sentido, é denominada “ciência da crise”, porque, com base nela, procurou-se dar respostas às questões sociais desencadeadas pelo processo revolucionário que, num primeiro momento, alterou a sociedade europeia e, depois, a maior parte do mundo. Como todas as ciências, a Sociologia não despontou de repente ou da reflexão de algum autor iluminado. Constituiu-se com base em conhecimentos sobre a natureza e a sociedade que se desenvolveram a partir do século XIV, acompanhando as mudanças que marcaram a transformação da sociedade feudal e a constituição da sociedade capitalista. Entre essas mudanças, a expansão marítima europeia e a ampliação do comércio ultramarino, a Reforma protestante e o desenvolvimento científico e tecnológico podem destacados. São o pano de fundo do movimento intelectual que alterou profundamente as formas de explicar a natureza e a sociedade. Essas mudanças estão todas vinculadas e não podem ser entendidas como eventos isolados. 1 A EXPANSÃO MARÍTIMA Com a circum-navegação da África e o descobrimento da rota para as Índias e para a América, a concepção de mundo dos europeus foi consideravelmente ampliada. A definição de um mundo territorialmente bem mais vasto, com outros povos, outras culturas e outros modos de explicar as coisas, requereu a reformulação da maneira de ver e de pensar dos europeus. Assim, ao mesmo tempo que conheciam novos povos e novas culturas, os europeus instalavam colônias na África, na Ásia e na América. Em razão disso, expandiu-se o comércio de mercadorias (sedas, especiarias e produtos tropicais, como açúcar, milho, tabaco e café) entre as metrópoles e as colônias, bem como entre os países europeus. Surgiu a possibilidade de um mercado muito mais amplo e com características mundiais. Este seria o primeiro grande movimento de globalização. A exploração de metais preciosos, principalmente na América, e o tráfico de escravos para suprir a mão de obra nas colônias deram grande impulso ao comércio, que não mais ficou restrito aos mercadores das cidades-repúblicas (Veneza, Florença ou Flandres), passando também para as mãos de grandes comerciantes e de soberanos dos Estados nacionais em formação na Europa. Toda essa expansão territorial e comercial acelerou o desenvolvimento da economia monetária, com a acumulação de capitais pela burguesia comercial, que, mais tarde, teve importância decisiva na gestação do processo de industrialização da Europa. 2 A REFORMA PROTESTANTE No século XVI, assistiu-se também ao movimento que ficaria conhecido como Reforma protestante. Os reformistas questionavam as condutas do clero, a estrutura da Igreja católica e a autoridade do Papa. Os líderes do movimento promoviam a valorização do indivíduo ao pregar a livre leitura das Escrituras Sagradas e dispensar a intermediação dos ministros da Igreja nas práticas religiosas e nos assuntos relativos à fé. A Reforma contribuiu, assim, para alimentar um movimento de resistência à autoridade e à tradição que desembocaria na Ilustração. Entre seus principais líderes figuram Martinho Lutero (1483-1546) e João Calvino (1509-1564). 3 O DESENVOLVIMENTO CIENTÍFICO E TECNOLÓGICO A nova maneira de se relacionar com as coisas sagradas foi acompanhada de uma nova forma de analisar o universo e a vida em sociedade. A razão passou a ser considerada essencial para conhecer o mundo; com base nela, as pessoas se consideraram livres para julgar, avaliar, pensar e emitir opiniões sem se submeter a nenhuma autoridade transcendente ou divina. A análise do universo e da vida em sociedade com base no conhecimento racional, fundado na observação e na experimentação, difundiu-se de maneira lenta, entre os séculos XV e XVII. Os pensadores que adotaram essa forma de análise enfrentaram o dogmatismo e a autoridade da Igreja. Por meio do Concílio de Trento (1545-1563) e dos processos da Inquisição, por exemplo, os membros do clero procuraram impedir toda e qualquer manifestação que pudesse pôr em dúvida a autoridade eclesiástica, fosse no campo da fé, fosse no das explicações que se propunham para a sociedade e a natureza. Os principais representantes do pensamento racional nos séculos XV a XVII foram Nicolau Maquiavel (1469-1527), Erasmo de Roterdã (1466-1536), Nicolau Copérnico (1473- 1543), Galileu Galilei (1564 -1642), Thomas Hobbes (1588 -1679), Francis Bacon (1561- 1626), René Descartes (1596 -1650) e Baruch Spinoza (1632 -1677). Os conhecimentos desses precursores alimentaram outros pensadores, como John Locke (1632-1704), Gottfried Leibniz (1646-1716) e Isaac Newton (1643-1727), que propuseram novos princípios para a compreensão da sociedade e da natureza. Vale salientar, por fim, que os pensadores europeus dos séculos XV a XVII buscaram compreender os fenômenos da natureza e da sociedade por meio da observação e da experimentação. 4 AS TRANSFORMAÇÕES NO SÉCULO XVIII No final do século XVIII, na maioria dos países europeus, a burguesia comercial, formada basicamente por comerciantes e banqueiros, constituía uma classe poderosa, em razão, na maior parte das vezes, das ligações econômicas que mantinha com as monarquias. Além de sustentar o comércio entre os países europeus, a burguesia europeia lançava seus tentáculos a vários pontos do mundo, até onde pudesse chegar, comprando e vendendo mercadorias. O capital mercantil estendia-se também a outro ramo de atividade: gradativamente se organizava a produção manufatureira. A compra de matérias-primas e a organização da produção, por meio do trabalho domiciliar ou do trabalho em oficinas, levavam ao desenvolvimento de um novo processo produtivo em contraposição ao das corporações de ofício. Os organizadores das manufaturas passaram a se interessar cada vez mais pelo aperfeiçoamento das técnicas de produção, a fim de produzir mais com menos gente e aumentar significativamente seus lucros. Para tanto, procuraram financiar a invenção de máquinas que pudessem ser utilizadas no processo produtivo. Com a invenção das máquinas de tecer e de descaroçar algodão, e a aplicação industrial da máquina a vapor e de outros tantos inventos destinados a aumentar a produtividade do trabalho, desenvolveu-se o fenômeno que veio a ser chamado de maquinofatura. O trabalho que as pessoas faziam com as mãos ou com ferramentas passava, a partir de então, a ser realizado por máquinas, elevando muito o volume da produção de mercadorias. A utilização da máquina a vapor, que podia mover outras tantas, impulsionou a indústria construtora de máquinas e, consequentemente, a indústria voltada para a produção de ferro e, posteriormente, de aço. Nesse contexto de profundas alterações no processo produtivo, no qual a utilização do trabalho mecânico era cada vez mais frequente, o trabalho artesanal continuou a existir. A maquinofatura se completou com o trabalho assalariado, no qual eram utilizadas, numa escala crescente, a mão de obra feminina e a infantil. Longe da Europa, explorava-se ouro no Brasil, prata no México e algodão nos Estados Unidos da América e na Índia. A maioria dessas atividades era realizada com a utilização do trabalho escravo ou servil. Esses elementos, conjugados, asseguraram as bases do processo de acumulação necessária para a expansão da indústria na Europa. Essas mudanças, somadas à herança cultural e intelectual do século XVII, definiram o século XVIII como explosivo. Se no século anterior a Revolução Inglesa determinou novas formas de organização política, no século XVIII a Revolução Americana e a Francesa alteraram o quadro político ocidental e serviram de exemplo e parâmetro para as revoluções políticas posteriores. As transformações na esfera da produção, a emergência de novas formas de organização política e a exigência da representação popular conferiram características muito específicas a esse século, em que pensadores como Charles de Montesquieu (1689 -1755), Voltaire (1694 - 1778), Denis Diderot (1713 -1784), Jean le Rond d’Alembert (1717 -1783), David Hume (1711 -1776), Jean-Jacques Rousseau (1712 -1778), Adam Smith (1723 -1790) e Immanuel Kant (1724 -1804) procuraram, por caminhos às vezes divergentes, refletir sobre a realidade, na tentativa de explicá-la. (shrink)

ITA: In che modo il nostro cervello è in grado di produrre quel tipo di comportamento flessibile e volto a specifici scopi che chiamiamo intelligenza? Le differenze cognitive tra individui sono dovute a una varietà di abilità mentali o a una sola? Questo articolo discute gli elementi centrali della teoria dell’intelligenza generale proposta da John Duncan nel volume How intelligence happens, tradotto recentemente in italiano e corredato da un capitolo conclusivo inedito. Prendendo le mosse dalla ricerca di Charles Spearman (...) sull’intelligenza generale e sui test d’intelligenza, Duncan caratterizza l’intelligenza nei termini di integrazione e controllo cognitivo. I dati neuroscientifici raccolti da Duncan suggeriscono che questi aspetti chiave del comportamento intelligente siano realizzati da un circuito cerebrale, chiamato multiple-demand system, in grado di scomporre problemi complessi in sotto-problemi più semplici e integrare informazioni da varie aree del cervello. ENG: How does our brain generate that sort of flexible and goal-directed behaviour that we call intelligence? Are individual differences in intelligence due to a variety of cognitive abilities or do they depend on one single mental ability? In this commentary, I revise and critically assess the key elements of John Duncan’s theory of general intelligence presented in the popular-science book How intelligence happens, recently translated into Italian and edited by F. Pavani, with a new final chapter. Starting from Charles Spearman’s research on a general intelligence factor and psychometric tests, Duncan advances a theory that characterises intelligence in terms of integration and cognitive control. Neuropsychological and neuroimaging data suggest that such key aspects of intelligent behaviour are realised by a brain network called a multiple-demand system, which is capable of decomposing complex problems into simpler sub-problems and then integrating information from different brain areas. (shrink)

La atención relativamente escasa que los estudiosos del filósofo y científico norteamericano Charles S. Peirce (1839-1914) han prestado a lo largo de los años a las dimensiones religiosas de su pensamiento siempre me ha parecido cuando menos sorprendente. Desde mis primeras lecturas de Peirce me impresionó profundamente esa desatención que tanto contrastaba con la ubicuidad de las referencias religiosas en los escritos de Peirce, especialmente en sus años de madurez. En mis encuentros con reconocidos estudiosos peirceanos solía preguntarles acerca (...) de Dios y la religión en Peirce, y la respuesta que recibí casi siempre fue que efectivamente había una gran cantidad de cuestiones religiosas en su obra, pero que no estaban interesados en ellas. Por otra parte, me sorprendió gratamente que el fallecido novelista Walker Percy se considerara a sí mismo en su correspondencia con Ken Ketner como “un ladrón de Peirce”, aspirando a “usar a CSP como uno de los pilares de la apologética cristiana”. Me pareció que el novelista converso al catolicismo estaba en algún sentido mucho más cercano al Peirce real que aquellos estudiosos a los que les había preguntado acerca de Dios y la religión en Peirce. -/- El objetivo de este artículo es subrayar el hecho de que para Peirce la creencia en Dios no es sólo un producto natural de la abducción o "instinto racional", de las conjeturas educadas del científico o del hombre corriente, sino que también la creencia en Dios y el desarrollo científico están interrelacionados. No sólo la creencia en Dios es capaz de cambiar la conducta del creyente, sino que de acuerdo con Peirce la realidad de Dios dota de sentido a toda la empresa científica. Esto puede sonar un poco extraño a los oídos positivistas contemporáneos, pero para comprender realmente a Peirce es preciso estudiar sus preocupaciones religiosas, que de forma creciente se consideran quizá tan importantes filosóficamente como sus preocupaciones científicas6. Más aún, en algún sentido quiero sugerir que para Peirce la actividad científica es una empresa genuinamente religiosa, quizá incluso la actividad religiosa por excelencia, y que separar religión y ciencia es contrario tanto al espíritu científico como al Peirce real. (shrink)

A partire dall’incontro con l’opera di Darwin agli inizi degli anni Trenta, Primo Levi eleverà le scienze naturali a incrollabile a priori ontologico della sua riflessione etica e politica. Ciò che si intende mostrare è quanto una solida e consapevole conoscenza del darwinismo abbia costituito il “filtro di lettura” principale della riflessione su Auschwitz compiuta in Se questo è un uomo. È in quest’ottica che il binomio sommersi-salvati, vero e proprio nucleo del pensiero di Levi, rivela tutta la sua portata (...) concettuale. Quest’ultimo rappresenta infatti la risultante socio-antropologica delle leggi inegualitarie della vita, in opposizione alle quali Levi concepisce la disperata necessità della lotta umana contro i limiti dolorosi della materia vivente. Nelle opere della maturità, il naturalismo continuerà a fornire a Levi gli strumenti di base per l’elaborazione di originali soluzioni concettuali a problemi filosofici cruciali come l’origine della aggressività umana, la natura del male politico, il rapporto umano-animale e il nesso natura-civiltà. (shrink)

Întrebarea de bază este, ce este o pseudoştiinţă? Una din cele mai disputate delimitări ale ştiinţei. Mulţi savanţi de renume mondial, unanim recunoscuţi (ca de ex. Charles Darwin) au cochetat de-a lungul timpului cu diverse aspecte ale pseudoştiinţei considerându-le, cu bună credinţă, drept ştiinţă. Şi multe domenii ale pseudoştiinţei actuale au fost, la vremea lor, considerate drept domenii onorabile ale ştiinţei. Chiar şi în prezent, practicanţii pseudoştiinţelor nu recunosc valabilitatea etichetei puse domeniului lor de activitate. Oamenii de ştiinţă au (...) tendinţa să claseze pe loc un domeniu de activitate, în funcţie de cunoştinţele şi cultura lor, drept ştiinţă sau pseudoştiinţă. Dar graniţa dintre ştiinţă şi pseudoştiinţă este în multe cazuri foarte vagă. Într-un fel, această problemă seamănă cu problema filozofică a stabilirii a ce e bine şi ce e rău. Filosofii ştiinţei, cum ar fi Paul Feyerabend, au susţinut că nu este nici posibil, nici de dorit, o distincţie între ştiinţă şi non-ştiinţă. Printre problemele care pot face distincţia dificilă este viteza variabilă de evoluţie între teoriile şi metodologiile ştiinţei ca răspuns la noile date. În plus, standardele specifice aplicabile unui domeniu al ştiinţei ar putea să nu fie aplicabile în alte domenii. După cum se spune în diferite cursuri despre introducerea în ştiinţe, pseudoştiinţa este oricare subiect care pare a fi ştiinţific la prima vedere, sau ai cărui susţinători susţin că este ştiinţific, dar care contravine condiţiilor de testare sau deviază mult de la alte aspecte fundamentale ale metodelor ştiinţifice. Pseudoştiinţa este caracterizată de folosirea unor afirmaţii vagi, exagerate sau care nu se pot testa, supralicitarea confirmării în detrimentul argumentării, lipsa transparenţei pentru teste realizate de alţi experţi, şi o stagnare în dezvoltarea teoriei. CUPRINS: Pseudoştiinţa - Ştiinţa şi pseudoştiinţa - - Metodologie ştiinţifică - - Falsificabilitatea - - Normele Merton - - Refuzul de a recunoaşte problemele - - Critica termenului - Identificarea pseudoştiinţei - Ştiinţa patologică - - Exemplele lui Langmuir - - - Raze N - - - Exemple ulterioare - - Exemple mai noi - - - Poliapa - - - Fuziunea la rece - - - Memoria apei - Antropomorfism - - În preistorie - - În religie şi mitologie - - - Critici - - În ştiinţă - - - Antonim - Criptozoologia - - Referinţe - - Critici - Pseudomatematica - - Unele taxonomii ale pseudomatematicii - - - Încercările de rezolvare a problemelor clasice imposibil de rezolvat - - Practicanţii - - Un exemplu ilustrativ - Radiestezia - - Originea radiesteziei - - Dispozitivele de detecţie - - - Anse - - Evaluarea ştiinţifică a radiesteziei - - - Studiul Kassel - - - Studiu Betz - - - Explicaţii sugerate - Scientologia - - Credinţe - - - Puntea Libertăţii Totale - - - Morala şi etica - - - Triunghiurile ARC şi KRC - - - Viaţa de apoi - - - Dumnezeu - - - Ştiinţa - - Învăţături şi practici - - - Terminologie - - - Interpretare şi context - - - Învăţarea treptată - - - Audit - - - Organismul - - - Naşterea silenţioasă - - - Sărbători - Sincronicitatea - - Principiul - - Exemplu - - Relaţia cu cauzalitatea - - Critici - Programarea neuro-lingvistică - - Tehnici sau set de practici - - Aplicaţii - - - Psihoterapie - - - Alte utilizări - - NLP ca o cvasi-religie - Manipularea şi automanipularea prin cuvinte - - Aflaţi când şi unde se folosesc cuvintele - - Testaţi pentru a vedea cum reacţionaţi la cuvinte - - Controlul sau manipularea prin cuvinte - - Uitaţi-vă la nivelul cuvintelor - - Vedeţi cum vă pot ajuta cuvintele, făcându-se nu doar utile, ci şi frumoase - - Exploraţi lumea mentală a cuvintelor - - - Încercaţi să exploraţi lumea fără cuvinte - - Priviţi din nou totul, pentru prima dată fără cuvinte Pseudofizica - Anti-gravitaţia - - Efecte convenţionale care imită efectele anti-gravitaţiei - - Soluţii ipotetice - - - Scuturi gravitaţionale - - - Cercetări în relativitatea generală în anii 1950 - - - A cincea forţă - - - "Unităţi distorsionate" în relativitatea generală - - - Breakthrough Propulsion Physics Program - - Încercări experimentale şi comerciale - - - Dispozitive giroscopice - - - Gravitatorul lui Thomas Townsend Brown - - - Cuplarea gravitoelectrică - - - Premiul Göde - Energia orgonică - - Dezvoltarea de către Reich a teoriilor sale orgonice - - Cărţile lui Reich - - Evaluarea teoriei - Eter luminifer - - Dezavantaje şi critici - Fuziunea la rece - - Fuziunea cu bule - - Rezultate - - - Producţia de energie şi căldura în exces - - - Heliu, elemente grele, şi neutroni - - Mecanisme propuse - Planete ipotetice: X / Nibiru - - Teorii ale conspiraţiei - - Reacţii publice - - Influenţa culturală - Poliapa (Apa polimerizată) - Maşini alimentate cu apă - - Ce nu sunt maşini alimentate cu apă - - Extragerea energiei din apă - - Hidrogenul ca supliment - - Pilula de benzină şi aditivi Pseudoarheologia - Caracteristici - - Lipsa metodei ştiinţifice - - Opoziţia la regulile arheologice - - Motivaţii naţionaliste - - Motivaţii religioase - Rasele de bază - - Rase de bază, epoci şi subrase - - - Prima rasă de bază (eterică) - - - A doua rasă de bază (hiperboreană) - - - A treia rasă de bază (lemuriană) - - - A patra rasă de bază (atlantidă) - - - A cincea rasă de bază (ariană) - - - A şasea rasă de bază - - - A şaptea rasă de bază - - Migrarea spre Mercur - - Credinţa teosofică în fraternitatea umanităţii - Protocronism - - Istoria protocronismului - - Scrierea dacică - Pământul gol (Intratereştrii) - - Ipoteza Pământului gol concav - Fenomenul 2012 - - Tortuguero - - Chilam Balam - Creaţia inteligentă - - Concepte - - - Complexitatea ireductibilă - - - Complexitatea specifică - - - Universul bine pus la punct - - - Creatorul inteligent - - Mişcarea creaţia inteligentă - - - Religia şi susţinătorii importanţi - Creaţionismul ştiinţific - - Abordări ale ştiinţei creaţiei - - - Religia - - - 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Étant donné la définition de l'eugénisme, il est très difficile d'établir une distinction claire entre la science (médecine, ingénierie génétique) et l'eugénisme en tant que domaine inclus. Et pour définir une ligne sur laquelle l'ingénierie génétique ne devrait pas aller plus loin, conformément aux normes morales, juridiques et religieuses. Si nous acceptons l'aide de la génétique pour trouver des moyens de lutter contre le cancer, le diabète ou le VIH, nous acceptons également l'eugénisme positif tel qu'il est défini à présent. (...) Et si nous acceptons le dépistage génétique et les interventions sur le fœtus, ou l’avortement, nous acceptons implicitement l’eugénisme négatif. En outre, au niveau gouvernemental, bien que l'eugénisme soit officiellement refusé, il a été légalisé dans de nombreux pays jusqu'à récemment et est toujours accepté et légalisé, même sous des formes subtiles, même de nos jours. -/- TABLE: -/- Abstract Introduction 1. Histoire de l'eugénisme - 1.1 Antiquité - 1.2 Le darwinisme social - 1.3 Francis Galton - 1.4 Charles Davenport - 1.5 L'eugenisme en tant que politique d'État - - 1.5.1 L'eugenisme en États-Unis - - 1.5.2 L'eugenisme en Allemagne - 1.6 La période d'après-guerre 2. L'eugénisme actuel - 2.1 L'eugénisme libéral - 2.2 L'eugénisme en tant que politique d'État 3. L'éthique de l'eugénisme 4. L'avenir de l'eugénisme Conclusions Bibliographie -/- DOI: 10.13140/RG.2.2.12520.83203 . (shrink)

En 600 av. J.-C., les Bituriges, « rois du monde », dominent la Celtique sous l’autorité d’Ambigat. Leur territoire est uni par le contrôle des bassins versants de la Loire et l’occupation d’une grande clairière céréalière, la Champagne, cernée par les forêts. Le chef-lieu est Avaricum, que Vercingétorix choisira pour venir à bout des légions de César. L’issue est tragique. Malgré Gergovie, la Gaule devient romaine. Commence alors l’histoire du Berry, qui sera pendant 1700 ans le théâtre d’événements majeurs. Parce (...) que le Berry n’a jamais été une province, son destin se fond dans le roman national. Pourtant, c’est en Berry que s’effondre l’Empire romain. C’est en Berry qu’après la double trahison d’Aliénor se joue l’unité de la France. C’est en Berry que Charles VII assure la survie du royaume quand il est chassé de Paris. De Bourges, le duc Jean fait rayonner le gothique international. Puis la seconde renaissance du droit illumine l’Europe des humanistes. C’est sur le Berry que Sully compte pour exalter sa gloire, en Berry que Condé organise la Fronde. Le Berry s’étiole ensuite, et la Révolution l’effacera des cartes. Mais en 1913, le Grand Meaulnes le fait entrer dans la littérature mondiale comme ce paradis perdu, bordé de bois et d’étangs, qui s’est à jamais retiré du temps. (shrink)

The Louvre Museum is the largest of the world's art museums by its exhibition surface. These represent the Western art of the Middle Ages in 1848, those of the ancient civilizations that preceded and influenced it (Oriental, Egyptian, Greek, Etruscan and Roman), and the arts of early Christians and Islam. At the origin of the Louvre existed a castle, built by King Philip Augustus in 1190, and occupying the southwest quarter of the current Cour Carrée. In 1594, Henri IV decided (...) to unite the palace of the Louvre with the palace of the Tuileries built by Catherine de Medicis. The Cour Carrée was built by the architects Lemercier and then Le Vau, under the reign of Louis XIII and Louis XIV. The Department of Paintings currently has about 7,500 paintings (of which 3,400 are exposed), covering a period that goes from the Middle Ages to 1848 (date of the beginning of the Second Republic). By including the deposits, the collection is, with 12,660 works, the largest collection of ancient paintings in the world. With rare exceptions, the works after 1848 were transferred to the Musée d'Orsay when it was created in 1986. CONTENTS: Louvre Museum - Variety of exhibited works - The Royal Palace - The collections - - Eastern antiquities - - Arts of Islam - - Egyptian Antiquities - - Greek, Etruscan and Roman Antiquities - - Paintings - - - French school - - - Northern Schools (Flanders, Netherlands, Germany) - - - Italian School - - - Other schools Painting - Definitions - Painting genres - - The landscape - - Still life Paintings - FRANCOIS BOUCHER - - Vulcan presenting arms to Venus for Aeneas - RAPHAEL - - Portrait of Baldassare Castiglione - RUBENS - - Helena Fourment with children - LOUIS DAVID - - Madame Récamier - REMBRANDT - - Portrait of Heindrickje Stoffels - VELAZQUEZ - - Portrait of the Infanta Margarita - SIMONE MEMMI - - Jesus Christ walking on Calvary - JAN STEEN - - The Bad Company - HANS HOLBEIN - - Erasmus - CORREGGIO - - Mystic Marriage of Saint Catherine - LANCRET - - Conversation - JAN VAN DER MEER (VERMEER) - - The Lacemaker - VAN DYCK - - Charles I at the Hunt - FRANÇOIS CLOUET - - Elisabeth of Austria (1554-1592), Wife of Charles IX and Queen of France (1570 - 1574) - DELACROIX - - The Barque of Dante - EL GRECO - - Saint Louis, King of France, and a page - REMBRANDT - - Pilgrims at Emmaus (The Supper at Emmaus) - GERARD DAVID - - Marriage at Cana - RAPHAEL - - Portrait of Dona Isabel de Requesens, Vice-Queen of Naples - RUBENS - - La Kermesse (The Village Fête, or Noce de village) - FRANS HALS - - The Gypsy Girl - DECAMPS - - The Sonneurs - HOLBEIN THE YOUNGER - - Anne of Cleves - P. PRUD’HON - - Psyche transported to Heaven - PHILIPPE DE CHAMPAIGNE - - Portrait of Richelieu - LANCRET - - The Autumn - L. DAVID - - Madame Seriziat - COROT - - Recollection of Mortefontaine - LEONARDO DA VINCI - - La belle ferronnière - CORREGGIO - - Venus and Cupid with a Satyr - WATTEAU - - Pilgrimage to Cythera (The Embarkation for Cythera) - NICOLAS POUSSIN - - The Inspiration of the Poet - PRUD’HON - - The Empress Josephine (1763-1814) - FRAGONARD - - The Bathers - H. RIGAUD - - Louis XIV (1638–1715) - TERBURG - - The Concert - LEOPOLD ROBERT - - The Pilgrimage to the Madonna of the Arch - LARGILLIERE - - Family Portrait - MANTEGNA - - Parnassus - MEMLING - - The Virgin and Child between St James and St Dominic - FRAGONARD - - The Music Lesson - JEAN VAN EYCK - - The Virgin of chancellor Rolin - PAOLO VERONESE - - Susannah and the Elders - FRANÇOIS BOUCHER - - Diana leaving her bath - GÉRICAULT - - The Raft of the Medusa - MURILLO - - Assumption of the Virgin - CLAUDE GELLEE (LORRAIN) - - Ulysses returning Chryseis to her father (Marine, setting sun) - INGRES - - Madame Riviere - E. MURILLO - - The Young Beggar - GREUZE - - The Broken Pitcher - PIETER DE HOOCH - - Card players in an opulent interior - POUSSIN - - Et in Arcadia ego - QUENTIN MATSYS - - The moneylender and his wife - ANDREA SOLARIO - - Madonna with the Green Cushion - TITIEN - - Woman with a Mirror - DAVID TENIERS (the Younger) - - The Works of Mercy - LEONARDO DA VINCI - - Mona Lisa (La Gioconda) - Armand Dayot . (shrink)

« Pourquoi les choses tiennent-elles ensemble ? » (Traité d'ontologie, 2009, p. 237). Cette citation me sert de départ à une réflexion sur la nature des relations liantes souvent appelées relations de comprésence à la suite de Russell, ces bundling relations qui nouent les propriétés ensembles pour constituer les objets ordinaires (tables, chaises, individus biologiques) selon la théorie du faisceau. De même que Frédéric Nef, je suis séduit par les nombreuses vertus philosophiques de ces relations liantes. Ma contribution ne portera (...) pas sur une critique ou une défense de ces relations mais sur l'étude de leur nature, et en particulier, de leur possible nature méréologique. Je vais esquisser rapidement certains aspects de la théorie classique du faisceau que je qualifierai de réaliste pour opposer ensuite les variantes réalistes à deux autres versions méréologiques de la théorie, que je qualifierai d'éliminativistes. (shrink)

La physique contemporaine pourrait bien nous livrer un enseignement incroyable, à savoir que l'espace et le temps n'existent pas fondamentalement. Je présenterai succinctement les ontologies suggérées par les deux principaux programmes de recherche en gravité quantique : la théorie des cordes et la gravité quantique à boucles. Je soutiendrai ensuite qu'il est fructueux de prendre les différentes conceptions ontologiques de la conscience en philosophie de l'esprit en modèles pour la construction de solutions au problème de l'émergence de l'espace-temps.

We present a minimum message length (MML) framework for trajectory partitioning by point selection, and use it to automatically select the tolerance parameter ε for Douglas-Peucker partitioning, adapting to local trajectory complexity. By examining a range of ε for synthetic and real trajectories, it is easy to see that the best ε does vary by trajectory, and that the MML encoding makes sensible choices and is robust against Gaussian noise. We use it to explore the identification of micro-activities within a (...) longer trajectory. This MML metric is comparable to the TRACLUS metric – and shares the constraint of abstracting only by omission of points – but is a true lossless encoding. Such encoding has several theoretical advantages – particularly with very small segments (high frame rates) – but actual performance interacts strongly with the search algorithm. Both differ from unconstrained piecewise linear approximations, including other MML formulations. (shrink)

Posted 30 January 2023. A previous version was published as “A New Approach for Zionists: Conversation,” Palestine-Israel Journal 14, no. 2 (2007): 100–104. For a longer version of the argument, see my “Going Rabin One Further” in Patriotic Elaborations: Essays in Practical Philosophy (Montreal and Kingston: McGill-Queen’s University Press, 2009).

An account of two sources of the "minimal global ethic," one interpretive and the other creative. Humour, more specifically slapstick, is the interpretive source, while "revelation" as present in both Rabbinic Judaism and Modernism is the creative source. The question of the ethic and conflict is then briefly discussed. This version, posted 22 January 2023, is a revised form of the chapter from the book published in 2009.

Scholars of nationhood have neglected the artists. On the creative origins of nations.

How does Locke contribute to the development of 18th-century projects for a science of the mind, even though he seems to reject or at least bracket off such an idea himself? Contrary to later understandings of empiricism, Locke goes out of his way to state that his project to investigate and articulate the ‘logic of ideas’ is not a scientific project: “I shall not at present meddle with the Physical consideration of the Mind” (Essay, I.i.2). Locke further specifies that this (...) means his analysis of mental processes will not engage with knowledge of the brain (e.g. in terms of corpuscles and animal spirits), even though he had been the student of Thomas Willis. Now, Kant seemed to make an elementary mistake, given such a clear statement on Locke’s part, when he claimed that Locke’s project was a “physiology of the understanding” (in the Preface to the A edition of the first Critique). One can ask of course what this physiology of the understanding was, and if it existed, in or out of the Lockean intellectual world (as I have sought to investigate in a 2016 paper). This leads me to inquire into the outcome of his empiricism for a scientific treatment of the mind, including in the sense of a ‘naturalization’ of the mind (with implications also for our understanding of empiricism: Anstey’s influential distinction between experimental and speculative philosophy does not seem useful here). Because if Kant made this charge, there were also many 18th-century thinkers who positively treated Locke as their great forerunner in psychology and related fields: Charles Bonnet and Joseph Priestley among them, just as some prominent physicians such as Cabanis claimed to be ‘finishing the job’ that Locke had started in, e.g. their materialist theories of the passions. What one might term ‘the Locke Problem’ here is: how can one reconcile empiricism and claims about cerebral processes, while seeking to remain a Lockean? Differently put, what is the process of naturalization, a naturalization of? (shrink)

There are a bewildering variety of claims connecting Darwin to nineteenth-century philosophy of science—including to Herschel, Whewell, Lyell, German Romanticism, Comte, and others. I argue here that Herschel’s influence on Darwin is undeniable. The form of this influence, however, is often misunderstood. Darwin was not merely taking the concept of “analogy” from Herschel, nor was he combining such an analogy with a consilience as argued for by Whewell. On the contrary, Darwin’s Origin is written in precisely the manner that one (...) would expect were Darwin attempting to model his work on the precepts found in Herschel’s Preliminary Discourse on Natural Science. While Hodge has worked out a careful interpretation of both Darwin and Herschel, drawing similar conclusions, his interpretation misreads Herschel’s use of the vera causa principle and the verification of hypotheses. The new reading that I present here resolves this trouble, combining Hodge’s careful treatment of the structure of the Origin with a more cautious understanding of Herschel’s philosophy of science. This interpretation lets us understand why Darwin laid out the Origin in the way that he did and also why Herschel so strongly disagreed, including in Herschel’s heretofore unanalyzed marginalia in his copy of Darwin’s book. (shrink)

In this paper I raise concerns that I have with what I perceive to be as a complete lack of warrant for Hume’s assertion that there are only two types of reasoning – demonstrative and probable. (Hume’s fork) What I leave for others to decide is whether this lack of warrant therefore successfully undercuts Hume’s argument for the Problem of Induction.

Research and engineering in the quantum domain involve long chains of activity involving theory development, hypothesis formation, experimentation, device prototyping, device testing, and many more. At each stage multiple paths become possible, and of the paths pursued, the majority will lead nowhere. Our quantum metascience approach provides a strategy which enables all stakeholders to gain an overview of those developments along these tracks, that are relevant to their specific concerns. It provides a controlled vocabulary, built out of terms that are (...) designed to be maximally comprehensible to all groups of stakeholders and across all the sub-fields of the quantum domain. (shrink)

This sentence is almost longer than the romp I go on with science and philosophy in this brief paper.

This is an open letter addressed to my fellow Pragmatists concerning the Problem of Induction. Others are of course also welcome to read it.

In this paper, I share my story about some of my experiences with doubt. Along the way, I also share some philosophical reflections. I know this does not tell you very much, but like I said, I am telling a story, and I do not want to spoil the ending.